Pare ton chemin d'étoiles invisibles # Phoebe

▹ hoebe Alexander NOM : Celui qui court sur beaucoup de lèvres, de cet homme passé maître dans l'art de la joaillerie mais qui défie le monde du haut de son empire, Alexander, un nom qu'on lui a passé autour du cou, ne pouvant garder celui qui lui fut donné à sa naissance, JensonPRÉNOM(S) : Ils sont nombreux et audacieux bien que le plus courant soit Phoebe, auxquel s'ajoutent Theresa, Annie et Odette ÂGE : La trentaine entamée, elle avance au gré des saisons et se pare de ses trente-et-un ans LIEU DE NAISSANCE : Cette ville-même où elle réside encore, là où le compte bancaire n'est pas un sujet tabou, dans ces quartiers que certains convoitent de leurs yeux amoureux ORIGINES : L'Angleterre coule dans ses veines de par sa mère mais le sang américain se joint à celui-ci, grâce à son pèreSTATUT CIVIL :Il est celui à côté duquel elle trône, son époux, mariée pour le meilleur et le pire et, de leur union, naquit une princesse aux boucles exquises ORIENTATION SEXUELLE : Ils sont parfois trop prétentieux, parfois assommants et quelques fois aimants, les hommes de ce monde GROUPE : 3/9 AVATAR : Dianna Agron CRÉDIT AVATAR : blindness

▹ mon pseudo IRL

PSEUDO : Kate/HPRÉNOM : Kate ÂGE : 26 ans. PAYS : France OU AS TU CONNU LE FORUM : un top sitePREMIER/DEUXIEME COMPTE ? : First one   INVENTE OU SCENARIO : Scénario UN DERNIER MOT :  

▹Cette cage dorée qui bride les ailes des plus élégants oiseaux

Elle n’était pas très grande Phoebe mais déjà elle affirmait ce qui semblait être la panoplie de la véritable petite princesse – ou petite peste selon -. Ses cris résonnaient souvent au sein de la maisonnée au rythme de ses caprices, le fameux poney sur lequel elle ne monterait jamais mais qui compléterait sa collection d’affriolante diva. Papounet, qui prouvait son amour au son des pièces qui s’amassent pour faire le bonheur de sa fille alignait les billets afin d’accéder à la moindre de ses requêtes. Magnat de la finance britannique, ayant réussi très jeune, peut-être trop jeune, s’était exilé à l’aube de sa trentaine naissante sur le sol américain, épousant ses rêves d’ambition et ses envies de changement. Il s’établit à Neptune et épousa une jolie donzelle, le cliché de la bourgeoise américaine au sourire candide mais à l’esprit vif qui vit en ce séduisant jeune homme le parfait poisson pour une vie à se la couler douce. Pourtant, il y a des choses qui aiguisèrent son esprit assez étriqué enfant, qui nourrit un besoin de liberté en grandissant. Vivre à travers les siens c’est très bien mais se prendre en main c’est mieux. Elle ne put choisir ni son collège, ni son lycée. Ses amis étaient triés par ses parents et, lorsque Phoebe trouva particulièrement intéressante la compagnie d’une demoiselle d’un rang peu convenant, son père faisant la une de la presse, ses géniteurs lui tinrent un discours des plus éloquents sur la façon de choisir ses fréquentations. Plus tard, lorsqu’elle évoqua l’éventualité d’aller étudier à l’étranger, rêvant de voyager et d’en apprendre plus sur les autres cultures, on lui ferma la porte à ses ambitions en prétextant l’image familiale, la fille unique des Jenson ne peut s’amouracher de cette mode incongrue, celle de délaisser le foyer et partir courir les rues, risibles, de ce monde. Côtoyer la populace c’est très bien, mais à travers la télévision ou encore des livres écrits par quelques bien nés qui ne donnent qu’un point de vue purement engagé et non englobant plus de paramètres, cela suffisait, selon son père. Partagée entre ce qu’il y avait en dehors des plages dorées de Sunset, des stations étriquées de Aspen et des bruits de couloirs des hôtels qu’ils fréquentaient, son cœur balançait parfois vers ce qu’elle ne connaissait pas et sa frustration se traduisait en caprices.

A l’aube de ses dix-huit ans, Phoebe intégra la faculté locale sans pour autant vraiment trouver sa voie. Elle brûlait d’apprendre mais déchanta bien vite face aux regards insistants sur sa personne, aux sourires envieux de ces footballeurs ratés et des conversations factices qu’elle entretenait avec sa bande qui n’avait que les derniers potins en bouche. Elle étouffait et, lorsque c’était le cas, elle adoptait toujours le même rituel. Elle couchait sur papier ses désirs, ses pensées les plus obscures, noircissant le papier de couleurs indélicates et de zébrures sans grand sens, sauf celui du dédale de ses pensées. Elle appréciait d’ailleurs tout particulièrement ce cours d’arts appliqués où elle avait réussi à s’inscrire, prétextant vouloir être en capacité future de peindre le portrait de sa famille édulcorée. Néanmoins, cette époque ne dura qu’un temps car, arrivée à ses vingt-deux ans, l’empire familial déclina. Non pas que son père ne soit plus assez expérimentée mais quelques mauvais investissements lui ont fait perdre quelques clients généreux. Ainsi, il vit en l'alliance proposée par le fils Alexander une aubaine. Il convoitait la main de Phoebe en échange d'un partenariat financier. De plus, leur union marquerait un impact positif pour leurs familles respectives. La donzelle avait eu quelques prétendants et quelques histoires mais rien de bien sérieux qui puisse conduire à un mariage. Encore partagée encore sa soif de liberté et sa vie parée de satin, elle ne put réprimer un regard égaré face à la fatalité qu'elle avait choisie le jour de son mariage. Néanmoins, son époux se montrait attentionné et continuait la tradition familiale, la couvrir de présents tous plus majestueux les uns que les autres mais peu de ce vent de folie qu'elle espérait en l'épousant. Le plus beau des joyeux qui fut sien et cadeau de son amant mais pas assez amoureux fut leur fille, Grace, aujourd'hui âgée de 5 ans. La princesse la plus exquise et la prunelle des yeux de Phoebe.

Aujourd'hui, la vie de Phoebe a pris ce souffle de danger, ce besoin d'expérimenter et cette envie de différent qu'elle hurle en silence depuis longtemps. Depuis qu'il a débarqué, cet homme àla stature massive et aux airs hispaniques, quelque chose s'est fissuré, une brèche dans ses voeux de mariage, une ouverture vers un monde de non dits. Employé par son époux pour entretenir leur sculpturale maison, Phoebe l'ignora dans un premier temps. Pourtant, c'est cette différence qui intrigua la belle et, sans le vouloir, elle se retrouva vite prise au piège à le désirer. Cela en vaut il la peine ? Mais leurs échanges réveillent en elle un sentiment de liberté qu'elle ne veut pour l'instant pas laisser filer.
 

▹ Félicitations !

Yeah, c'est donc à moi que revient l'honneur de te valider, puisque ta fiche est terminée !   J'ai véritablement adoré lire ta fiche ; tu as un style d'écriture très fluide et agréable !

Nous avons le plaisir de t'annoncer que tu fais désormais partie de la maison. Vas-y, fais comme chez toi ;tu peux retirer tes chaussures et te mettre bien !    Maintenant que tu es en place, tu peux créer ta fiche de lien, mettre en place des sujets avec les gens, faire un scénario même si l'envie t'en prend !
Tu es désormais libre de faire vivre ce personnage comme bon te semble.